Comment l'industrie de la cryptographie peut contribuer à alimenter le mouvement des énergies renouvelables ?
- Éco Magazine
- il y a 7 jours
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Depuis la création de la première crypto-monnaie, le secteur des actifs virtuels a fait du chemin. Entre la création des réseaux blockchain et des portefeuilles crypto, plusieurs innovations ont permis aujourd’hui d’accéder aisément à ce monde qui paraît complexe pour certains. Aujourd'hui, acheter ou vendre ses crypto-monnaies est déjà simple, même pour les nouveaux consommateurs. Cependant, malgré leur popularité croissante, les cryptos sont tout de même critiquées pour leur impact dans l’environnement. Dans ce contexte, comment peut-on mettre à profit cette monnaie virtuelle novatrice au service de la transition énergétique ?

Intégrer la finance verte à l’écosystème crypto
Pour que l’industrie cryptographique s’implique de façon durable dans la transition écologique, il est essentiel qu’elle intègre le principe de la finance verte.
La finance verte est un ensemble de mécanismes financiers qui consistent à soutenir des initiatives destinées à préserver l’environnement. Il peut s’agir de projets environnementaux comme les énergies renouvelables, ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
De plus en plus, les acteurs qui souhaitent investir dans la crypto ou la blockchain, s’alignent sur les normes ESG (environnement, social, gouvernance). Il s’agit de critères pertinents par lesquels les investisseurs évaluent le caractère éthique et responsable d’un projet. L'accès à la plupart des actifs, y compris les jetons liés à des projets de développement durable, est beaucoup plus facile, car tout le monde peut désormais acheter crypto avec PayPal. L'utilisation de PayPal pour acheter des actifs numériques simplifie la tâche des acheteurs parce qu'ils n'ont pas besoin de naviguer dans un portefeuille ou un échange crypto.
Par ailleurs, il est possible de créer des jetons numériques directement liés à des actifs écologiques, comme des crédits carbone ou des parts dans des projets d’infrastructure verte (parcs solaires, fermes éoliennes, etc.). Ainsi, à travers ces jetons, les investisseurs placent leur argent dans des projets durables, tout en contribuant au développement de l'industrie cryptographique. La blockchain ne se contente donc pas d’être un support technologique. Elle peut servir de plateforme de financement éthique et durable, en attirant les capitaux vers des causes qui ont un véritable impact environnemental positif.
La blockchain au service des réseaux énergétiques décentralisés
Les réseaux blockchain, sur lesquels sont gérées les transactions de crypto-monnaies, sont des technologies qui permettent le traitement d’échanges de manière décentralisée, sécurisée et transparente. Cette évolution pourrait être mise à profit pour contribuer aux financements de projets liés aux énergies renouvelables, tout ceci à travers des initiatives blockchain décentralisées.
Le réseau blockchain est une innovation qui a été utilisée dans d’autres domaines d’activités pour son caractère transparent. Aujourd'hui, cette technologie moderne peut également résoudre certaines problématiques liées au contexte de la transition des énergies renouvelables. Cela est possible à travers la création de réseaux intelligents où l’électricité peut être produite par des particuliers, consommée et échangée entre les citoyens. Nul besoin de passer par une compagnie d’électricité.
Par exemple, si un particulier possède des installations solaires dont la quantité d’énergie produite est largement supérieure à celle dont il a besoin, il peut décider de la vendre à ses voisins.
Grâce à la blockchain et aux contrats intelligents, le particulier peut automatiser ses ventes. En effet, une fois qu’ils sont activés, les smart contracts permettent une distribution automatique dès qu’un surplus est détecté. Ce surplus sera directement envoyé au demandeur qui va régler la facture en crypto-monnaie. Ainsi, le paiement est rapide, sécurisé et facilement traçable. La blockchain permet d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le domaine énergétique, car elle favorise l’autonomie des producteurs et accélère la transition vers des réseaux locaux, plus flexibles et durables.
La crypto pour récompenser les éco-comportements
La cryptographie regorge de nombreux atouts exploitables au profit de la transition écologique. Par exemple, les technologies qui reposent sur la blockchain sont dotées de logiciels capables de créer des systèmes d’incitation intelligents, le but étant d’encourager les bons gestes écologiques.
Le principe est simple, si un ménage réduit sa consommation d’électricité jusqu’à un certain seuil, il sera récompensé en crypto ou en jetons. C’est également pareil si un automobiliste décide de se déplacer à vélo au détriment d’un véhicule, il pourrait aussi bénéficier d’une récompense, distribuée automatiquement via des DApps (applications décentralisées).
Les cryptos distribuées peuvent servir à accéder à certains services ou peuvent être échangées par d’autres crypto. Ainsi, le rôle de la crypto-monnaie n’est plus
seulement une alternative de paiement, elle est désormais un véritable outil capable d’impulser les comportements positifs en faveur de la planète.
Une industrie en mutation
Le domaine de la cryptographie, composé des technologies liées aux cryptomonnaies et à la blockchain, a fait l’objet de plusieurs critiques, notamment pour son impact environnemental. En effet, le système de la blockchain est doté d’un mécanisme de validation appelé Proof of Work, qui veut dire en français preuve de travail. Ce système requiert un niveau de puissance élevé de calcul pour sécuriser les transactions. Cette fonctionnalité consomme une quantité importante d’électricité qui peut provenir de sources non renouvelables.
Toutefois, avec les nombreuses innovations qui naissent chaque jour, la blockchain a apporté des correctifs à leur système et le projet proof of stake a vu le jour. Plusieurs acteurs ont opté pour cette version améliorée, car elle consomme bien moins que la précédente. Parallèlement, d’autres acteurs qui soutiennent ce mouvement, choisissent d’investir dans des infrastructures écologiques, notamment des centres de données alimentés par l’énergie solaire ou éolienne